LES ÂMES AUBÉPINES

CONCERNANT L’ESCALA BUILDING À SEATTLE & LE PENTHOUSE DE DANIEL SAINT-CLAIR DANS MON ROMAN !

Concernant l’Escala building Seattle, et plus particulièrement le Penthouse de Daniel Saint-Clair !

J’ouvre ce long article par une coïncidence…

Oui, chers bloggers, lecteurs, fans d’une certaine saga S&M (et best-seller mondial), qui ont atterris sur mon blog par hasard : j’ai choisi comme logement, pour un des personnages principaux de mon premier roman « Les âmes aubépines », un des penthouses dans l’Escala building à Seattle. Oui le même immeuble et le même type d’appartement que celui d’un certain Christian Grey.

Lisez la suite, n’ayez pas d’aprioris. Soyez curieux, s’il vous plait.

Je tiens à faire un (long) point aujourd’hui, pour que le jour « J » on ne me pose pas « X » fois la même question et tous ces dérivés possibles et imaginables.

Sur le choix de l’Escala building et notamment d’un de ses penthouses (oui, il y en a plusieurs) comme logement de Daniel Saint-Clair, dans mon livre « Les âmes aubépines » : Non ! Il ne s’agit en aucune façon d’une référence, d’un clin d’œil ou même d’un hommage à un certain livre S&M dont je tairais le nom.

Je m’explique.

J’ai eu l’idée des « Âmes aubépines » fin décembre 2008, la première mouture a été achevée en juillet 2009 et déposée auprès de la S.A.C.D. le 11/10/2010 (date à laquelle le roman de E. L. James n’était pas encore paru aux USA, il n’y paraîtra que le 3 avril 2012 et il a été auto-publié en juin 2011, soit 9 mois après mon dépôt légal). Et depuis le tout début, j’ai fait le choix de placer mes actions dans la réalité, pour faire découvrir des lieux existants. Donc, quasiment tous les lieux des actions de mon livre sont réels. (Je vous en parle ici.)

Donc, entre 2008 et 2009 lors de mes recherches préparatoires, je devais trouver un logement pour Daniel Saint-Clair. J’ai parcouru les sites d’agences immobilières de Seattle et un penthouse surpassait les autres en terme de standing. Il était dans un building en construction, il y avait sous l’annonce un beau dessin d’une tour de verre et d’acier vue de nuit, des plans, des vues d’artistes et quelques photos montages, et surtout, la brochure promettait que l’immeuble aller être le plus fastueux de Seattle.

Bien sûr, c’était le coup de cœur, et il répondait à toutes mes exigences. Alors, « j’achète » (dans mes rêves bien sûr) un des penthouses de L’Escala, au 1920 4th Avenue, Seattle, WA 98101.

Bien sûr avoir les plans à disposition était une telle aubaine. Et il faut aussi savoir que cet immeuble est un peu à part à Seattle, c’est (je pense) le seul à atteindre un tel niveau de luxe (tant en terme de décoration, fournitures et aménagements des parties privatives, que des partie communes, et des services proposés aux résidents) et pour y loger un milliardaire c’était l’endroit idéal.

Bien sur à cette époque je n’avais aucune idée que quelqu’un d’autre avait aussi choisi ce même immeuble pour décor à un roman S&M.

En 2009, il faut bien se rappeler que l’immeuble était en construction. Donc, tout au long de l’écriture de mon livre et pendant les 4 années qui ont suivi, je faisais des recherches régulières pour trouver de vraies photos, et j’en ai eues. Puis comme les penthouses étaient difficiles à vendre, (avec un prix entre 4 et 6 millions de dollars ça se comprend) d’autres photos apparaissaient régulièrement. Enfin, très exactement le 6 septembre 20121 lors d’une énième recherche, j’ai eu la très désagréable surprise de tomber sur l’article du NEW YORK DAILY NEWS disant qu’un des fameux penthouses (qui venait d’être vendu à un prix record) était le décor principal d’un livre S&M sorti aux U.S.A.

Je dois avouer que cela a été un très grand choc, et un très, très, très mauvais moment à passer. Je crois y avoir usé 4 ou 5 paquets de mouchoirs dans la même soirée.

Et j’ai faillis tout envoyer promener, tout arrêter. Parce que l’idée que l’on me reproche d’avoir plagié, ou d’avoir fait une référence, ou même qu’on compare mon livre à l’autre (j’avais entendu parlé de ce livre, comme presque tout le monde, il allait sortir en France, dans quelques jours, le 17 octobre 20122 pour être précise) cela me rendait DINGUE.

Mais c’est un hasard !

Une #@1&$* de coïncidence !

Cent tonnes de malchance !

Un foutu jeu du destin !

Alors vous allez me dire : « Pourquoi ne pas avoir changer d’immeuble à ce moment là ? »

J’y ai songé un quart de seconde et…

NON !

Je n’ai pas plagié ! Juridiquement, le dépôt de mon manuscrit à la S.A.C.D. est antérieur à la date d’édition américaine du roman de E. L. James. Bref, je n’ai pas à changer parce que quelqu’un a fait le même choix de décor que moi, et au même moment. Et c’est un bâtiment existant et non pas une idée. Il n’y a pas de propriété intellectuelle sur les bâtiments réels. Et surtout, je n’ai rien à me reprocher. (Voilà ce que je me suis dis très exactement.)

Mais je suis quand même allée jeter un œil à ma première mouture des « Âmes aubépines »3,  pour vérifier que tout y était. Et tout y était : l’adresse de l’immeuble exacte, les descriptions, tout, tout, tout… y était !

Ouf !

Comme vous l’avez compris cette histoire m’a pas mal chamboulée. J’étais à une étape difficile. Suite au retour du comité de lecture d’un grand éditeur français, j’avais pris la décision de reprendre mon livre sur « la forme ». C’est à dire : de passer de 1 à 3 narrateurs, de tout restructurer, de tout réécrire, encore une fois. Parce que je croyais et je crois dur comme fer à mon histoire, et qu’avoir une bonne histoire c’est bien, mais encore faut-il trouver la bonne façon de la raconter. (J’en parle dans cet article.)

Alors à ce stade, ce coup tordu du Hasard, aurait pu finir d’achever ma persévérance. Changer un lieu d’action que j’adore, c’était trop dur. Il faut comprendre que j’écris ce livre depuis bientôt 5 ans et que j’imagine mes personnages dans des décors si vus et revus qu’ils sont comme familiers. Dans ma tête, j’ai des images très nettes de tous ces endroits et ils sont tous associés à des actions. Quand je dois écrire une scène, je m’y projette, et c’est aussitôt comme un film devant mes yeux. Alors changer l’arrière plan, (de ma scène préférée) c’est totalement impossible.

Aujourd’hui, j’assume ce point, je peux y répondre et je viens de le faire. Seulement, évitez de m’en parler, c’est toujours un sujet sensible. Et surtout, s’il vous plait, évitez les comparaisons, (nous ne sommes ni dans le même thème, ni le même registre), vous serez adorables.


1- Je ne connais pas cette date par coeur, j’ai juste sauvegardé l’article par qui le mal est arrivé. 

2- Le roman de E. L. James n’est paru aux USA que le 3 avril 2012 et il a été auto-publié en juin 2011, soit 9 mois après mon dépôt légal.

3- Achevée en juillet 2009 et déposée auprès de la SACD le 11/10/2010.

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  1. Merci c’est adorable de me soutenir dans mon projet mais je pense que je n’aurai jamais fini dans les temps. C’est pas grave je peux présenter mon mémoire l’année prochaine je ne veux pas rendre un travail bâclé. L’essentiel est d’y arriver. Je te soutiendrai toujours quoi qu’il arrive et je serai la première à aller acheter ton livre et les suivants. Courage et un bel avenir t’attend. Bisous
    Caroline

    • Tu as mille fois raison ! Il ne faut pas bâcler, si tu as le temps surtout prends-le 😉 Et je ne sais pas quoi dire à part un grand MERCI, c’est super mimi ! Plein de bisous ! 😀

  2. Tu n’as même pas besoin de te justifier car je sais que tu avais choisi ce lieu il y a bien longtemps, tu m’en avais parlé et je me rappelle à quel point tu as été retournée en apprenant que quelqu’un avait lui aussi choisi ce même endroit. Je te souhaite beaucoup de succès et tu le mérites vraiment. Continue et courage. Bisous
    Caroline

    • Merci Caroline pour tes gentils encouragements et de te souvenir de ce moment « particulier ». Mais c’est justement parce que ça m’a retourné que j’ai voulu être claire sur le sujet. Je suis toujours contente de voir que tu passes sur le blog et me soutiens, ça me touche beaucoup. Courage à toi aussi dans tes projets, je suis de tout coeur avec toi. Des bisous ! Et à bientôt.

    • Merci à toi Barbara ! Ton soutien me fait très plaisir 😀
      À très bientôt !

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Solenne Le Goff

Autrice et Scénariste,

j’ai écrit un roman pour public jeune adulte, « Les Âmes Aubépines®© – Genesis« , et c’est aussi mon premier roman, en recherche d’une maison d’édition

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